Thèse EPFL, n°4276, Lausanne, 2009.
La motivation de cette thèse a pour origine l’observation d’un phénomène qui apparaît fortement en Suisse depuis une vingtaine d’années environ. Il s’agit de la réalisation de plusieurs logements collectifs dont les dispositifs urbains et architecturaux réintroduisent une plus grande densité du bâti : profondeur des constructions, proximité des façades produisant des ombres portées et des vis-à-vis importants, etc. La problématique a toujours été plus sensible dans le programme de l’habitat parce qu’il touche à l’un des espaces les plus intimes dont dispose l’être humain.
La recherche consiste, au travers d’un corpus d’immeubles défini, à mettre en lumière:
- les stratégies urbaines et architecturales poursuivies par les architectes qui travaillent à améliorer la qualité de vie des logements collectifs denses. Au niveau des dispositifs architecturaux, ils sont étudiés dans leur capacité à neutraliser les inconvénients inhérents à la densité des espaces, mais aussi pour les modes d’habiter qu’ils génèrent,
- l’élargissement des champs d’investigations des architectes, touchant à des questions d’ordre phénoménologique, comme l’attention portée aux ambiances, aux matérialités et au confort.
Article issu de Tracés, n° 21, 2009